ÉDITEUR : Hurlevent
ANNÉE DE PREMIÈRE ÉDITION : 2025
1851, Highlands. Dans le domaine isolé de Glenhollow House, les sœurs
Hollowby grandissent sous le regard exigeant de leurs parents. Isobel,
l’aînée, belle et ambitieuse, incarne tous les espoirs de la famille.
Elspeth, discrète et rêveuse, trouve refuge dans la lande, la peinture
et la tendresse silencieuse de son chien.
Alors que les Hollowby misent tout sur un mariage avantageux pour
redorer leur nom, Isobel est promise à Douglas Drummond, héritier d’un
puissant clan. Derrière les apparences d’un beau parti, l’union cache
des ombres que personne ne veut voir. Bientôt, le vernis des convenances
se fissure, les tensions s’enveniment et le poids du passé consume les
cœurs, jusqu’au jour où l’une des sœurs Hollowby disparaît dans les eaux
noires du loch.
La présence de la défunte semble alors hanter les vivants, comme un souffle revenu des brumes.
Le dernier roman de S. A. Yarmond, acheté peu après sa publication, lu très peu après l'acquisition. Cet enchainement ne m'était pas arrivé depuis trop longtemps, et quand il survient avec un roman aussi prenant, le plaisir de lecture est augmenté.
Je suis toujours charmée par la plume de l'autrice. Lexique précis, tournures élégantes des phrases, équilibre entre phrases longues ou plus courtes rendent la lecture de ce récit très fluide.
Les relations familiales sont un peu simplistes, notamment les rapports entre les deux sœurs et vis-à-vis de leurs parents. Généralement, je suis méfiante des conflits entre sœurs et de la jalousie que notre société tente d'immiscer dans toute relation féminine. J'ai d'abord lu avec un soupçon de méfiance la domination d'absolument tous les membres de la famille Hollowby sur la benjamine, Elspeth, et même si son père semble parfois se souvenir qu'il est en droit d'aimer sa deuxième fille. Cependant, les relations intrafamiliales dysfonctionnelles servent bien l'intrigue et j'ai donc pu passer par-dessus ma réserve initiale.
J'ai beaucoup aimé la caractérisation des personnages, notamment Lachlan.
Une lecture prenante, et un format de livre toujours aussi confortable.

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