ÉDITEUR : Michel Lafon
ANNÉE DE PREMIÈRE ÉDITION : 2024
L’océan, Luka en a toujours rêvé.
Vivre libre et loin de la misère dans laquelle elle a grandi l’obsède.
Peu importe qu’elle soit une femme, sa détermination est sans limites et
elle compte bien prendre la mer.
Quand le capitaine de l’Endeavour l’intègre à son équipage en dépit des convenances, Luka semble toucher son rêve du doigt.
Mais passée l’euphorie du départ, la vie à bord se révèle impitoyable.
Sous les ordres de l’intransigeant et mystérieux maître coq, Axel. Luka parviendra-t-elle à se faire une place sur le bateau malgré le sexisme des marins, les superstitions et les secrets ?
La quatrième de couverture promettait un roman d'initiation et d'aventures, avec peut-être un peu de romance. Ce fut l'inverse, et une déception. La quête d'indépendance de Luka, les péripéties, la recherche de la légendaire Épée de Poséidon – pourtant une si bonne idée – tous les éléments du roman sont évincés au profit d'une romance toxique à laquelle je n'ai jamais cru. J'ai poursuivi ma lecture avec l'espoir que Luka ne céderai pas, voire qu'elle se débarrasserait d'Axel sur la fin. Mais le type de dénouement que j'attendais a été peu satisfait : tous les deux prennent des chemins différents et Luka réalise son rêve, ce qui m'a plu, mais c'est tout.
J'ai beaucoup aimé le retournement de situation au milieu du roman : la mutinerie. Je ne m'y attendais pas ; qu'Axel en soit l'instigateur et qu'elle soit prévue depuis avant le départ de l'Endeavour m'a plu. Et ce même si elle cause la disparition de plusieurs personnages secondaires plus attachants que les principaux, et qui ne demandaient qu'à davantage de développement.
J'ai cependant envie de découvrir d'autres romans de l'autrice, car j'ai senti toute son implication dans son récit et je connais son engagement entier sur ses écrits.
